
Les personnes accueillies ont pris la parole
Le grand débat s'est invité dans les structures d'Aurore
Premiers échanges au sein des Conseils de la Vie Sociale (CVS) et CVS transversal
En lien avec les représentants élus des personnes accueillies, le questionnaire proposé par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a été soumis aux services. Plusieurs d’entre eux s’en sont saisis, et ont ainsi offert aux personnes accompagnées un espace d’expression, d’écoute, et de riches échanges.
Ensuite, un Conseil de Vie Sociale Transversal exceptionnel s’est réuni le 5 mars pour traiter ces questions et prendre le temps de les approfondir. Les participants ont pu échanger au sein de 4 ateliers car les différents sujets ont été regroupés pour rejoindre les quatre thématiques proposées par le gouvernement :
- Transition écologique, mobilité
- Accès au logement et à la santé
- Démocratie, citoyenneté, migrants
- Fiscalité, pouvoir d’achat et emploi.
En sont ressortis de nombreux constats et 120 propositions : accès au droit pour tous, amélioration des ressources pour vivre dignement, souci de l’environnement et du bien commun, solidarité, justice …
Restitution marquante de la délégation Aurore
Dernière étape : les représentants des personnes accueillies d’Aurore ont rejoint 200 invités à la réunion « grand débat : le point de vue des personnes en situation de fragilité » au Conseil Economique Social et Environnemental (CESE). Cet évènement à l’initiative notamment de la Fédération des Acteurs de la Solidarité, a permis aux personnes accueillies au sein d’Aurore de présenter des propositions synthétisées : sens des valeurs humaines, inventivité, innovation ont présidé à ces débats citoyens de haute volée. Cliquez ici lire les contributions citoyennes issues du réseau de la Fédération des acteurs de la solidarité
« Comme solution, nous proposons d’abord de respecter la loi. » Le sens de la formule d’une déléguée de l’Association Aurore Fait mouche. Sur le logement social ou sur l’accessibilité pour les personnes handicapées, les participants l’ont rappelé : des décisions ont déjà été prises, des lois ont déjà été cotées, mais elles restent trop peu, ou trop lentement, appliquées.
Extrait de l’article de Kim Hullot-Guiot, Libération, le 11 mars 2019